Les joies de l'alcool.

Les lèvres de la large bouche de Calista s'étirèrent en un grand sourire devant la réaction du jeune homme, découvrant ainsi une bonne partie de sa dentition.
La réaction d'Alistair était digne des siennes et son intérêt pour ce nouveau venu en fut accru.
La journée prenait une tournure inespérée et c'était loin de déplaire à la jeune femme, l'ennui n'avait qu'à bien se tenir, cet après-midi, elle le tromperait avec Alistair.
Son sourire se fit d’autant plus large lorsqu’elle s’aperçut que la démarche d’Alistair était accompagné du cliquetis que les canettes emprisonnées dans le pack faisaient en s’entrechoquant, elle aussi, piquait dans les réserves du "pussy liquor", pas de bouteilles en très grand nombre, juste de quoi passer une bonne petite soirée. Quant au bar, elle consommait gratuitement sur place, ainsi même si sa paie n’était pas énorme, elle arrivait très bien à s’en sortir puisque sa principale dépense revenait à que dalle.
La jeune femme passa son bras fin sous celui d’Alistair, entraînant le joli garçon jusqu’à la partie résidentielle du compté de Willows.

Ils ne tardèrent pas à arriver devant la Maison délabrée de Calista, l’extérieur était tout ce qu’il y avait de plus pitoyable, les planches de bois qui formaient le porche étaient en très mauvais état, certaines étaient moisies, d’autres éclatées, il était évidant que la demeure exigeait des travaux et un bon coup de peinture. La maison semblait dans un tel état qu’il était presque incompréhensible de la voir encore fièrement tenir debout.
Calista passa devant, marchant sur le porche où chaque latte grinça sous son poids, bien qu’il soit infime, elle ouvrit la porte qu’elle ne fermait jamais à clé, la perspective qu’une personne s’introduise chez elle par effraction lui plaisait beaucoup, les premiers temps où elle laissait sa porte ouverte, elle somnolait dans le canapé, attendant patiemment d’entendre quelqu’un entrer et pouvoir lui présenter son revolver chargé sous les yeux, malheureusement, personne n’était jamais entré, mais Calista ne désespérait pas d’animer ces nuits de cette façon.
Les aboiements se firent entendre et Arès - l’un de deux mâtins de Naples - ne put s’empêcher de mettre son museau dehors pour sauter sur la frêle jeune femme et lui souhaiter un bon retour au foyer.
Calista sembla crouler sous le poids de l’animal mais il ne lui fallut que quelques minutes pour maîtriser l’animal et l’empêcher de saluer Alistair, elle tira le monstre dans le petit couloir et le fit s’allonger sagement dans un coin du salon, le chien n‘hésita pas à emmètre un grondement sonore pour montrer son mécontentement.

Tu peux entrer, Alistair !

L’intérieur de la maison était loin d’être à l’image de sa façade, les pièces étaient petites - mais maintenant que Calista vivait seule, cela lui suffisait largement - et bien entretenue sans souffrir d’un ménage maladif.
Calista entra dans son salon, le ménage n’avait pas été fait depuis quelques jours, mais dans l’ensemble, la pièce était propre. C’était un endroit aux couleurs chaleureuses, la petitesse forçait l’intimité et le choix de la décoration avait été fait pour que Calista se sente ici comme dans un cocoon, elle aimait beaucoup ce salon qui était très lumineux grâce à l‘immense fenêtre qui donnait sur l‘extérieur.
Un canapé couleur framboise était installé au fond de la pièce, un petit écran télé lui faisait face, bien que Calista n’aimait pas la télévision, la jeune femme invita Alistair à s’y installer ou à choisir l’un des nombreux poufs qui entouraient le canapé.

Je vais chercher les bouteilles et de quoi grignoter avec, je reviens tout de suite, t’en fais pas pour les chiens, ils sont monstrueux, ils ont l’air méchant mais ils ne te feront rien si tu n’attaques pas le premier.
Temps que j’y suis, tu veux que je mette tes bières au frais ?

Calista sortit de la pièce en direction de la cuisine, abandonnant son invité et ses chiens qui n’avaient pas tardé pour s’approcher d’Alistair et le regardait avec insistance, montrant parfois les crocs lorsque les gestes étaient trop brusque, Arès et Déimos avait été éduqués pour la défense et ils n’hésiteraient pas à rompre le cou du premier qui toucherait à leur maîtresse adorée mais quand on voit la puissance des deux monstres, il faudrait avoir un sérieux problème pour attaquer Calista en leurs présences.
De son côté, la jeune femme déprimait en ayant la vision chaotique de ce que renfermait son réfrigérateur, des bouteilles d’alcool, en très grand nombre, quelques jus de fruits pour accompagner et quelques fruits et légumes que la demoiselle avait achetés récemment, elle prit la vodka, la tequila et le jus de pomme qui l’intéressaient avant de refermait l’objet de sa déchéance, elle ouvrit l’un des portes d’un placard, en sortit des biscuit apéritif et des cacahuètes, attrapa trois verres au passage, deux pour contenir l’alcool incolore et un à bière au cas où Alistair n’aimait pas boire à la cannette et ramena le tout dans la pièce principale de sa petite maison.

Les chiens s’écartèrent devant le passage de Calista, la jeune femme déposa ce qu’elle trimbalait sur la petite table devant le canapé avant de se vautrer sur les confortables coussins de celui-ci.
Son sourire ne quittait plus ses lèvres, elle préparait savamment le mélange entre alcool et jus de fruits, ne préférant ne pas commencer par un alcool sec, cela faisait plusieurs jours qu’elle n’avait rien avalé et qu’elle n’avait pas bu non plus, aussi elle serait certainement saoule rapidement, alors elle n’avait aucunement besoin de précipité les choses.
Elle mit le verre à bière vide et un autre emplit de tequila/pomme devant Alistair, avant de se recroqueviller dans le canapé, son verre à la main.
Elle plongea ses lèvres dans le mélange, en prélevant une longue rasade qui lui colla des frissons sur ses bras et son buste et qui lui arracha une petite grimace, puis elle plongea de nouveau son regard amande dans celui de Alistair. Une question lui brûlait les lèvres.

Je me demandais, tu es natif de quel coin ? Et comment tu as atterrit dans cet endroit paumé ? Ceux qui naissent à Rugsville et qui ont assez d’ambition ne pensent qu’à quitter cette endroit pourri, en dehors de l’attraction qu’exerce la famille Firefly, je ne vois pas ce qui pourrait donner envie aux jeunes des autres villes de débarquer ici, peut être que tu pourrais élucider ce mystère…

Alistair suivit Calista à l'intérieur de la petite maison à l'aspect vétuste, une fois que celle ci l'eut invité. A l'intérieur, les pièces étaient petite, claires et chaleureuses, ce qui contrastait avec l'extérieur. Calista l'emmena jusqu'au salon et l'invitat à s'assoir sur le canapé, avant de disparaitre dans la cuisine. Alistair s'installa alors confortablement dans le canapé framboise, déposant son pack de bière pastrés loin à ses pieds.

Les deux chiens qui jusque là c'étaient tenu éloigner du jeune homme, s'approchèrent de celui ci, venant renifler l'inconnu et grognant lorsque celui ci se pencha pour attraper l'une des cannette. Il leur présenta alors sa main, que les chiens se mirent à reniffler frémétiquement.

Alice allait réussir à caresser la tête de l'un des mâtins, quand Calista revint les bras chargés de bouteilles et de gâteaux appéritifs. Les chiens retournerent se coucher, tandis que la jeune femme déposait son chargement sur la table basse et vint s'installer aux côtés du jeune homme.

Elle affichait un sourire des plus radieux, qu'Alistair lui rendit, quand elle versa un mélange téquila pomme et lui en présentat un verre. Il remarqua qu'elle avait aussi rammené un verre à bière et nota cet attention.

Il venait de prendre le verre de téquila en main, lorsque la jeune femme lui posa une question, qui apparemment la préocupée au plus au point.

"J'suis d'un endroit encore plus paumé que cette ville. Un tout petit patelin au fin fond du Nevada. J'suis arrivé ici un peu au hasard, en faisant du stop. Ici, je me suis trouvé un ptit boulot et quelques potes. Voila..."

Il venait de raconter dans les grandes lignes une partie de son histoire, en omettant bien entendu les détails les plus génants, et avait garder un aspect des plus détendus. Il but une gorgée de son verre, puis regarda de nouveau la jeune femme. Il n'avait aucune envie de lui faire de mal, juste envie de boire et de s'ammuser, rien d'autre.

"Toi, tu es native d'ici, non?"

Alistair vida son verre, alors que Calista semblait partie loin dans ses pensées, puis se pencha pour récupérer une canette du pack de bière qui trainait à ses pieds. Lorsqu'il se releva, il vit l'un des deux chiens l'observer avec suspicion.

Il décapsula sa bière, puis versa un mélange téquila biere dans son verre vide désormais. Il commençait à boire le breuvage, quand il se sentit dévisagé par la jeune femme. Elle le regardait avec insistance, mais semblait encore dans ses pensées. Cependant, cette mannière qu'elle avait de le regarder, le mettait un peu mal à l'aise.

Il lui souria niaisement, espérant qu'elle cesserait d'essayer de le percer à jour, quand elle détacha enfin son regard de lui et repris une lampée de son verre.

C'est courageux, de tout abandonner comme ça et de partir à l'aventure... Tu ne regrettes pas ?

_Pas tant que ça, tu sais, rien ne me retennait là bas.

dit il d'un air détaché. Puis il l'écouta continuer de parler.

"C'était si calme que ça avant ?"

Il affichait cette fois ci un sourire ammusé.

Il saisit le joint que lui tendait Calista, puis répondit avec un sourire en coin.

"Vivre dangereusement."

Il fouilla dans ses poches et en sortit le zippo qu'il avait tout le temps sur lui, avant d'allumer la clope maison de la jeune femme. Il en tira quelques lattes, puis tendit le joint à Calista pour qu'elle le partage avec lui. L'herbe était d'assez bonne qualité et ne tarderait pas à faire son oeuvre. En attendant, Alice prit de nouveaux une rasade de son mélange biere, téquila.

Il jeta alors un oeil à la jeune femme, celle ci attendait apparemment qu'il parle un peu plus, mais il n'en avait pas l'envie, de toute façon il n'avait jamais été trés loquace, se contentant souvent d'aller droit au but, sans broder autour.

"Et toi qu'est ce qui te fait vibrer ma belle?"

Il buvait de nouveaux, mais gardait son regard rivé sur elle, par dessus son verre.

Vivre libre, une idée de la vie plutôt interssante...

Elle rendit le joint, qu'Alistair s'empressa de reprendre entre ses doigts. Il venanit de finir son verre et maintenant se concentrait sur la fumette.
Il s'ammusait à faire des ronds de fumée, commençant à ressentir l'effet de la drogue douce sur son organisme. Il commençaità se mettre bien à l'aise, un sourire naquit sur ses lévres.

Elle était vraiment bavarde, mais tant mieux, cela faisait au moins de la conversation. il l'écoutait d'une oreilleplus ou moins attentive, déjà dans son petit nuage. Il était bien, à penser à tout et à rien, cela lui rappelait les drogues qu'on lui faisait avaler à l'hosto.

"mmm... je sais pas, ça m'est jamais arrivé de vois des bad trip de ce genre." finit il par lacher d'une voix un peu pâteuse.

Il lui tendit alors le joint, histoire qu'elle le finisse, pendant qu'il en préparé un autre. Une fois, l'opération achevée, il se resservie en boisson, mais cette fois ci obta pour une vodka pure qu'il but d'un trait, avant de s'en resservir une autre. Il avait de se défoncer complètement, à ne pas se rappeler ce qu'il avait fait de son aprés midi.

Il alluma le deuxième joint et se concentra de nouveau sur les sensations que lui procurait l'alcool et la drogue. Il jetta un regard lubrique à Calista, mais ne sembla pas le remarquer.

Il observa al jeune femme se lever et changer l'eau des chiens, puis sans crier gard, elle vint se poser sur lui à califourchon. Elle lui piqua le joint qu'il avait entre les lèvres. Il allait émettre une objection, mais fut pris de court par le baiser de Calista. Il se laissa faire, c'était elle qui menait la danse depuis le début, et vue la tournure que cela prennait, cela ne le génait pas le moins du monde.

Elle attrapa la bouteille de vodka, y but une rasade, puis lui proposa la bouteille. Il tendit le coup pour boire quelques gorgées du liquide avec gourmandise, mais Calista inclina trop la bouteille et il s'en retrouva aspergé. Ce qui ne lui déplut pas, vu l'attention que lui prodiga ensuite la jeune femme. Lorsqu'ils rompirent leur baiser, il affichait un sourire des plus radieux. La soirée s'annonçait bonne.

Il prit alors la bouteille des mains de la jeune femme, et but plusieurs gorgées avant de la poser maladroitement au sol. Il passa sa main de libre sous son T shirt et commença à caresser ses côtes. Il en sentait chaque os, sous la douce peau de celle ci. il se demanda ce qu'il se passerait si il enfonçait ses doigts entre celle ci, déchirant la chaire et faisant éclore cette douce fleur au parfum âcre représentant pour lui le sang. Interessant, il essairait à la prochaine ocasion, là il n'était pas en état de savourer pleinement ce genre d'expérience, de toutes façons, il n'en avait pas envie, son corps réclamait autre chose et pour cela il préférait la garder en vie. Mais il dut se rendre à l'évidence, il était d'humeur créatrice, surement à cause de la drogue, à moins qu'il ne s'agisse de l'alcool, ou bien du mélange des deux. Mais il fut sortit de ses réflexions par une autre attaque sensuelle de la part de la jeune femme à laquelle il répondit en y mettant beaucoup de bonne volonté.

Alistair se fit entrainer sans broncher à l'étage, dans la petite chmbre de Calista. Il observa la pièce, les murs avaient besoin d'un nouveau coup de peinture, mais à part se détail la pièce était bien rangée et douillette.
Le lit deux places semblait particulièrement accueillant, d'ailleurs Calista, aprés avoir fait glissé le jeans qu'il portait à terre, s'y allongea lui lançant un regard qui l'invitait à la suivre.

Il ne se fit pas prié deux fois et s'avança lentement sur le matelas, se déplaçant à quatres pattes vers la jeune femme. Il déboutonna lentement le jeans de celle ci et le fit glisser sensuellement, accompagné de sa culotte, le long de ses cuisses fines.

Il fit ensuite remonter ses mains le long de l'intérieur de ses cuisses, faisant frémir la jeune femme, puis vint caresser son intimité voluptueusement.

Il parcourait tout son corps avec une certaine curiosité, cherchant à tout connaitre de la jeune femme, comme s'il voulait en prendre possession.

La présence de l'alcool et de la drogue dans son organisme sublimait ses sensations, faisant croitre ces plaisirs sensoriels. Il vint alors se placer au dessus de Calista, échangeant de nouveaux un baiser sensuel et passionné, combat charnel et volupteux de leur deux langues. Puis continua à tantôt l'embrasser, tantôt la lécher dans le coup, descendant lentement sur sa peau satiné.

Les choses allaient bon train, il faisait gémir de plaisir sa partenaire, mais n'avait pas encore commencer les choses sérieuses. Calista le stoppa cepandant dans la douce course qu'il avait commencé sur son corps et vint l'embrasser encore, avant de le renverser sur le dos. Là elle commença des caresses bucales qui ennivrère le garçon. Le plaisir était intense, mais elle s'arrêta et vint le fixer droit dans les yeux.

Là, elle l'enfourcha sans crier gare, ce qui arracha un râle de plaisir à Alice. Le jeune homme était maintenant totalement soumis face à la jeune femme qui savait bien ce qu'elle voulait.

Elle le chevaucha doucement d'abord, fouillant le regard d'Alistair qui semblait renvoyer sa totale soumission, puis elle changea de rythme, rendant leur ébat plus sauvage. Il attrappa la taille de la jeune femme, l'attira à lui et la renversa, interchangeant les rôles.

Maintenant, c'était lui qui mennait la dance. Il ralentit le rythme tout d'abord, cherchant à prolonger le plaisir le plus longtemps possible, puis accéléra petit à petit le balancement de ses reins, avant de se déverser dans la jeune femme, laissant échapper un autre râle de plaisir intense.

Il resta un instant sur elle, savourant encore l'extase qui avait envahit son corps tout en haletant. Il glissa sur le côté, libérant Calista, et resta inactif un instant, le temps de récupérer, avant de recommencer à titiller le corps de la jeune femme de petites caresses.